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Le syndrome des mouvements périodiques nocturnes ou des jambes sans repos

Certains sujets ont au cours de la nuit des secousses involontaires des jambes et parfois des bras qui se répètent 2 à 3 fois par minute au cours d'une bonne partie de la nuit. Ces mouvements qui perturbent leur sommeil peuvent les éveiller et également éveiller leur conjoint.

Ces mouvements périodiques s'associent souvent à la maladie des impatiences des membres inférieurs qui sont des sensations déplaisantes dans les jambes, les mollets le plus souvent, parfois également dans les bras, à type de pincements, de tiraillements, de fourmillements plus ou moins douloureux. Ces sensations apparaissent lorsque la personne s'allonge ou s'assoie pour des périodes prolongées (assise à un bureau, en conduisant une voiture ou regardant un film). Ces personnes ont un besoin irrésistible de bouger les jambes lorsque la sensation apparaît. Habituellement, la marche, les massages, les flexions, la douche froide des genoux peuvent faire disparaître les sensations, au moins brièvement.

Les symptômes augmentent pendant les périodes de relaxation et la diminution d'activité, en particulier le soir et la nuit. Ces malades ont donc des difficultés à se relaxer et à s'endormir à cause de leur besoin impérieux de marcher ou d'avoir une activité pour faire disparaître les sensations désagréables dans les jambes. Leur mauvais sommeil au cours de la nuit peut entraîner une somnolence excessive pendant la journée avec le retentissement déjà signalé sur le travail, la vie sociale ou familiale.

 

 

Qui peut être atteint d'impatience des membres inférieurs et de myoclonies ?

Ces deux maladies apparaissent dans les deux sexes. Les symptômes apparaissent à tout âge mais ils sont les plus fréquents et les plus sévères chez les sujets plus âgés dont plus de 30 % sont atteints. Les sujets plus jeunes sont parfois considérés comme ayant des douleurs de croissance ou comme étant hyperactifs parce qu'ils ne peuvent pas par exemple rester assis tranquillement à l'école. Les insuffisants rénaux sont souvent atteints de ce syndrome, de même que les femmes enceintes.

Comment fait-on le diagnostic ?

Il est réalisé par l'examen polysomnographique du sommeil au cours d'une nuit au laboratoire.

Le traitement des impatiences et des mouvements périodiques

Il repose sur des petits moyens comme l'utilisation de bains froids, de massages des jambes et d'exercices. Dans les cas sévères des médicaments peuvent être donnés qui sont également actifs sur les mouvements périodiques.